Rapatriement de familles jihadistes : la CEDH inflige un camouflet à la France

DÉCISION – La juridiction internationale demande à la justice française de réexaminer les demandes.

Une claque La France, État de droit, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, a été condamnée ce mardi pour ses procédures “arbitraires” par la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Cette condamnation, qui fait référence au rapatriement des épouses et des enfants des djihadistes, fera date et sa jurisprudence sera contraignante pour tous les pays de l’Union. A commencer par l’Espagne, le Danemark, la Belgique et la Grande-Bretagne – avant le Brexit – qui, comme la France, disposaient de forts contingents de ressortissants partis, par milliers, pour mener le jihad et encourager la vague d’attentats la plus meurtrière de la dernière décennie sur le Vieux Continent. .

goutte à goutte

Trois ans après la fin de Daech, commanditaire de ces dizaines d’attentats qui ont fait des centaines de morts en Europe, la France est la première à subir cette grave faute : celle d’avoir décidé, unilatéralement et discrétionnairement et sans recours possible , le non-retour de leurs ressortissants. Dans ce cas…

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