Crise politique : Macron veut des “majorités constructives” avec “tous les partis de gouvernement”

24/06 à 23h51

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24/06 à 20h21

Anne Hidalgo demande à Emmanuel Macron de “dire clairement ce qu’il veut faire de la majorité”

Anne Hidalgo, du Parti socialiste, demande à Emmanuel Macron de « dire clairement ce qu’il veut faire de la majorité », estimant sur TV5 Monde que « s’il y a des sujets sur lesquels on peut s’entendre » il le soutiendra, mais que ses déclarations plus tard le les élections législatives ne la “calment pas”.

Interrogé sur un éventuel soutien au chef de l’Etat, le maire de Paris et ancien candidat socialiste à la présidence a souligné que si « ça ne donne pas plus d’impulsion à une véritable politique écologique, de transition, de transformation, d’aménagement écologique je ne pourrai pas soutenir .” .

“S’il y a des sujets sur lesquels on peut s’entendre, je suis évidemment quelqu’un de pragmatique. Mais au final, ce que j’ai entendu pendant cette campagne ne me rassure pas et ce que j’ai entendu de lui sur ce qu’il a compris du message des Français. lors des législatives, ça ne me rassure pas beaucoup non plus », confie-t-il dans sa première interview depuis son échec à la présidentielle, la pire de l’histoire du PS, avec 1,7 % des voix au premier tour.

24/06 à 17h36

Jadot n’exclut pas de participer à un gouvernement de coalition : Panot parle d’une “position personnelle” de l’écologiste

La nouvelle présidente du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale Mathilde Panot a réagi aux déclarations de l’ancien candidat à la présidentielle EELV qui avait indiqué que les Verts n’excluaient pas de participer à un gouvernement de coalition parlant d’une « position personnelle » par Yannic. Jadot, a appris BFMTV ce vendredi.

“Ce que nous avons dit à l’intergroupe n’avait pas du tout le même ton que ce que M. Jadot propose aujourd’hui, car tout le monde s’est mis d’accord pour voter contre la confiance dans ce gouvernement”, a-t-il déclaré.

L’ancien candidat écologiste à la présidence avait déclaré vendredi sur France Inter que les Verts étaient “toujours prêts à s’engager” et n’avaient pas exclu de participer, sous conditions, à un éventuel gouvernement de “coalition” pour sortir de la crise politique. .

24/06 à 17h09

Le chef de la commission des finances “doit revenir” au RN : Bayou se dit “effrayé” par les propos de Larcher

Le nouveau président du groupe EELV à l’Assemblée nationale Julien Bayou a déploré les propos du président du Sénat LR Gérard Larcher qui avait estimé que la présidence de la commission des finances “devrait revenir” à un élu du Congrès national.

“Je suis consterné que les héritiers de Chirac et Seguin, qui ont levé le cordon sanitaire en 1998 en disant ‘pas une voix pour le Front national’, puissent dire qu’ils ont préféré un député d’extrême droite paresseux pour diriger la présidence de la commission des finances “, il se plaint.

“Il appelle les républicains, ceux qui se disent ainsi, à s’unir”, a-t-il dit.

24/06 à 16h58

“Aucune politique publique ne peut être faite autour des cafés de l’Elysée” : Bayou attend que Borne soumette un vote de confiance

Le nouveau président du groupe EELV à l’Assemblée nationale, Julien Bayou, a évoqué un échange “surréaliste” avec le premier ministre vendredi et a dit, comme Mathilde Panot, qu’il attendait.

“Il paraît que le discours de politique générale est prévu, c’est l’heure !”, dénonce-t-il.

“Aucune politique publique ne peut être faite autour des cafés de l’Elysée, ni entre les appels téléphoniques avec le Premier ministre et les dirigeants du groupe”, ajoute-t-il.

24/06 à 16h44

“La Macronie vit dans une réalité parallèle où ils auraient gagné ces législatives” : Panot s’adresse à Borne

Mathilde Panot n’est pas pressée de parler du terrain macroniste. Le nouveau président du groupe “La France insoumise” à l’Assemblée nationale a dénoncé ce vendredi un échange téléphonique “lunaire” avec le Premier ministre, quelques jours après le second tour des législatives.

Il a évoqué “l’impression que la Macronie vit dans une sorte de réalité parallèle où ces élections législatives auraient gagné” et qu’il “navigue au vu et au su et sait absolument où il va”.

C’est par un simple “on verra” qu’Elisabeth Borne aurait également répondu à la question du député rebelle de prononcer un discours de politique générale à l’Assemblée nationale, comme le veut la tradition pour un premier ministre, déplore Mathilde Panot.

>> Notre article complet sur les réactions de l’opposition à ses échanges avec Elisabeth Borne.

24/06 à 15h54

Crise politique : Emmanuel Macron veut “des majorités constructives” et “construire des engagements”

“Il m’est peut-être arrivé qu’on me reproche d’avoir trop de pouvoir, parce que les majorités sont trop claires”, a déclaré Emmanuel Macron, s’exprimant sur la politique française lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet. l’Union européenne à Bruxelles ce vendredi. . “La France est dans une situation démocratique qui a vécu en 1988 et horriblement courante en Europe”, a-t-il déclaré.

Citant les exemples allemand et italien, le président de la République a déclaré qu’il estimait « que nous pouvons avoir des majorités constructives, ce que nous ferons avec tous les partis de gouvernement, afin de construire soit des coalitions, soit des accords sur des textes pour avoir un agenda clair. Nous prendrons des engagements.”

24/06 à 12h59

Un vote de confiance “nous paraît absolument indispensable”, estime la députée Nupes Sophie Taillé-Polian.

“Comme toute cette majorité présidentielle relative, [la Première ministre Elisabeth Borne] En fait, il n’a aucune légitimité particulière quant à l’issue de ces élections », a déclaré vendredi à BFMTV Sophie Taillé-Polian, députée des Nupes du Val-de-Marne.

“Il doit pouvoir venir à l’Assemblée nationale et se soumettre à un vote de confiance, cela nous paraît absolument indispensable”, ajoute-t-il, car “s’il n’y a pas de vote de confiance nous sommes sûrs qu’une motion de censure sera levée .”

24/06 à 12h33

En attendant un remodelage, le gouvernement fonctionne-t-il normalement en ce moment ?

Alors que des ministres doivent quitter le gouvernement, comme Brigitte Bourguignon, qui n’a pas été élue pour les législatives, le gouvernement continue de travailler sur tous les dossiers. “Je suis en action”, a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne.

Or, la loi sur le pouvoir d’achat a été repoussée et l’examen des textes prendra plus de temps que si le parti présidentiel avait obtenu la majorité absolue.

24/06 à 12h17

Pour Franck Riester, “une plus grande diversité à l’Assemblée n’est pas source d’immobilisme”

“Nous sommes dans une nouvelle ère où le gouvernement n’a pas la majorité absolue”, a déclaré au Sénat le secrétaire au Commerce extérieur Franck Riester.

“Nous devons trouver les voies et moyens (…) pour que cette assemblée nationale fonctionne”, a-t-il déclaré. “Nous démontrons collectivement qu’une plus grande diversité à l’Assemblée nationale n’est pas une source d’immobilisme, mais plutôt quelque chose qui nous permet d’avancer, de mener des réformes importantes pour le pays sur la base de l’engagement !”

24/06 à 9h24

Un texte “sur l’urgence sociale” présenté “dès la semaine prochaine” par les insoumis à l’Assemblée, selon Bompard

Manuel Bompard a informé franceinfo que le groupe des insoumis à l’Assemblée nationale présentera “dès la semaine prochaine” un projet de loi lié à “l’urgence sociale”.

Il a fixé les trois grands axes : « 1. Le blocage des prix des produits de première nécessité. 2. L’augmentation du salaire minimum à 1 500 €. 3. La possibilité de contrôler les loyers.

24/06 à 9h14

“C’est la base” : pour Manuel Bompard, Elisabeth Borne doit subir un vote de confiance

Manuel Bompard a également évoqué le sort d’Elisabeth Borne, déjà si fragilisée à Matignon. S’alignant sur la position de sa famille politique, il a de nouveau demandé au Premier ministre de venir s’assurer le soutien des députés.

“Il doit se soumettre à un vote de confiance”, a-t-il martelé, jugeant toujours, “je pense que c’est la base.”

La France insoumise pourrait proposer une motion de censure si le chef du gouvernement refuse de solliciter une telle confiance. “Nous devrions probablement”, a-t-il noté.

Manuel Bompard a lui aussi été interpellé à voix haute : “Je ne comprends pas comment le Premier ministre peut aller devant l’Assemblée et leur dire ‘je ne vous demanderai pas votre avis'”.

24/06 à 9h06

Pour Manuel Bompard, Jean-Luc Mélenchon ne va pas “s’effacer”

Il n’est plus député depuis lundi soir minuit, et – à ce stade en tout cas – il n’est plus candidat à rien. Sur le papier, si ce n’est la retraite, il semble que oui à Jean-Luc Mélenchon. A France Inter, ce qui lui est arrivé dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard a cependant écarté cette possibilité.

“Il ne s’estompera pas, vous ne l’enlèverez pas demain”, a-t-il déclaré.

Est-ce toujours la « boussole » des rebelles ? “Clairement ! Il a été notre candidat à la présidence à trois reprises, notre figure à l’avant, il est toujours une référence mais cela n’écrase pas et n’empêche pas d’autres de surgir”, a répondu Manuel Bompard.

24/06 à 9h02

Polémique autour de Rachel Keke : “Je suis fier d’être dans notre groupe”, confie Manuel Bompard

Nouvelle députée Nupes, élue dans le Val-de-Marne, Rachel Keke est en pleine polémique après que les messages passés en faveur du FN ont refait surface. Il a expliqué ces messages par la formation tardive de sa conscience politique, qu’il a datée d’elle…

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