ENS, Supélec, Polytechnique : plusieurs enquêtes pour viol ouvertes sur le campus de Saclay

“L’omerta qui régnait sur le campus” de Raise Saclay : Plusieurs enquêtes pour viol ont récemment été ouvertes dans des établissements prestigieux comme l’École Normale Supérieure, Polytechnique et CentraleSupélec, au sud de Paris. Le parquet d’Évry (Essonne) a indiqué vendredi 24 juin à l’Agence France-Presse (AFP) avoir ouvert plusieurs enquêtes pour viols dans quatre grands lycées du plateau de Saclay dans l’Essonne, au sud de Paris. plusieurs plaintes.” .

“Le discours a été diffusé” dans “des lieux clos où il était difficile de parler et d’être entendu car il fallait préserver la réputation des établissements”, s’est félicitée la procureure de la République Caroline Nisand, qui a ouvert des enquêtes à CentraleSupélec, l’ Ecole Normale. Supérieur (ENS), Polytechnique et l’Institut d’Optique. Parmi ces enquêtes pour viols, trois ont été confiées aux juges : une à CentraleSupélec et deux à l’ENS.

Les plaignants sont tous des étudiants, qui rapportent des événements récents ces dernières années, et les soupçons portent sur d’autres étudiants : il n’y a, “à ce moment, aucun rapport d’autorité” entre les plaignants et les suspects, a précisé le procureur. Le magistrat a mis en lumière « une dynamique » de liberté d’expression qui a permis de « briser l’autocensure » et de « lever l’omerta qui régnait sur le campus » de Saclay, situé en banlieue parisienne. “C’est encourageant que les victimes osent s’exprimer et porter plainte. C’est à la justice de faire son travail », a déclaré à l’AFP la prestigieuse École polytechnique, surnommée « l’X » en France.

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où le choc

Le magistrat estime que la parole pourrait être lâchée dès la diffusion d’un questionnaire interne de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, qui avait révélé une centaine d’actes de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles et de viols tout au long de l’année universitaire. Les résultats de cette enquête interne avaient été communiqués par la direction de l’école au procureur d’Évry, qui avait alors ouvert une enquête préliminaire en octobre 2021 et s’était rendu dans l’établissement pour discuter avec les élèves réunis en amphithéâtre plein, accompagnés des gendarmes. “Les résultats de cette enquête nous ont surpris”, a déclaré le directeur de l’école. “Alors que nous nous sommes engagés de longue date dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, nous étions loin d’avoir pris la mesure exacte”, a-t-il ajouté.

Désormais, à CentraleSupélec, il y a deux enquêtes en cours suite à deux allégations de viol : l’une dirigée par le parquet et l’autre confiée à un juge d’instruction. Des révélations similaires avaient marqué Polytechnique, où la direction “sous le choc” avait rapporté à la justice les résultats d’un questionnaire interne. Selon ce questionnaire, un étudiant sur quatre interrogé a déclaré avoir été victime d’agression sexuelle au cours de ses études et onze étudiants ont déclaré avoir été victime de viol ou de tentative de viol. Le parquet avait ouvert une enquête en avril.

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A ce jour, le parquet d’Evry a trois enquêtes préliminaires en cours, à la suite de deux allégations de viol à Polytechnique et d’un signalement. Deux enquêtes à l’École normale supérieure (ENS) ont également été diligentées, début juin, pour des juges pour viols et agressions sexuelles, à la suite de deux allégations. Une enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle est en cours à l’Institut d’optique.

Le monde avec l’AFP

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