Dans un entretien au “Journal du dimanche”, le président du conseil consultatif sur la stratégie vaccinale estime que le niveau de protection de ces populations n’est plus optimal.
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Publié le 26/06/2022 08:05 Mis à jour le 26/06/2022 08:05
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Alors que la France fait face à une septième vague de l’épidémie de Covid-19, le professeur Alain Fischer, président du conseil consultatif sur la stratégie vaccinale, vient à bout du retrait de la vaccination des plus de 60 ans et des personnes fragiles. Dans une interview au Journal du Dimanche datée du 26 juin, il les invite à administrer son deuxième rappel de vaccination.
“Malgré l’effet cumulatif des injections et des infections, le niveau de protection [de ces populations] ce n’est plus optimal. De plus, les vaccins restent sûrs : plus d’effets secondaires lors d’une quatrième dose. C’est simple, les 8,5 millions de Français éligibles qui ne l’ont pas encore reçu doivent se rendre dans leur pharmacie ou chez leur généraliste », précise le « Monsieur vaccins » du gouvernement.
« Les données montrent qu’avec une quatrième dose le taux d’anticorps neutralisants revient au même niveau qu’après la troisième. Ainsi, la protection contre les formes sévères est rétablie à plus de 90 % pendant quelques mois. Franchement, une piqûre deux fois par an ., ce n’est pas si terrible ! », minimise-t-il.
Pour Alain Fischer, ces campagnes de vaccination à répétition ne témoignent pas d’un « échec relatif » des vaccins à ARN messager mais plutôt d’un « formidable succès, bien qu’encore imparfait » : « Ces vaccins ont permis d’éviter un nombre très élevé de décès, d’hospitalisations et de confinements » .
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