L’assassinat de l’ancien premier ministre, pour des raisons encore indéterminées, crée un vide dans la classe politique et change la donne dans les hauts lieux de Tokyo.
Article réservé aux abonnés Par Bernard Delattre Publié le 08/07/2022 à 16:13 Temps de lecture : 3 min
L’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe (2012-2020) vendredi a plongé le Japon dans un état d’étonnement alors que les médias le comparent à la crainte que l’archipel ait gelé lors de la catastrophe de Fukushima en mars 2011. Tout au long de la journée, les chaînes de télévision ont changé leur programmation. Les Japonais ont assisté aux éditions spéciales imprimées par la plupart des journaux. La campagne pour l’élection sénatoriale, qui a lieu dimanche, a été suspendue sine die. Le Premier ministre Fumio Kishida, par mesure de sécurité, a annulé toutes les sorties sur le terrain et est désormais sous protection rapprochée. Et le ministère de l’Intérieur a pris des mesures pour que la police se déploie en masse autour de tous les bureaux de vote.
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