En février dernier, The Ezio Collection est sorti sur Nintendo Switch, une compilation qui comprend les jeux Assassin’s Creed II, Brotherhood et Revelations. Ces trois opus nous plongent dans la peau d’Ezio Auditore et nous emmènent en Italie et à Constantinople à la Renaissance. A quoi sert cette version remasterisée de la trilogie d’Ezio sur Nintendo Switch, treize ans après la première sortie d’Assassin’s Creed II ?
Missions et exploration à volonté
L’histoire principale se déroule à la fois dans le passé et dans le présent, et couvre les trois opus de la collection. Il se compose d’un grand nombre de missions aussi diverses que variées, mais ce n’est pas tout car tous les DLC ainsi qu’Assassin’s Creed Lineage et Embers, deux courts métrages retraçant certains épisodes de la vie d’Ezio, sont directement inclus dans la leçon. Ce qui augmente considérablement la durée de vie du jeu.
DLC est inclus dans la compilation
Missions et exploration sont les maîtres mots
Des moments d’exploration nous emmènent à Florence et Constantinople, en passant par Venise ou Rome. Ce sont de très grandes zones avec beaucoup d’éléments à ramasser et de vues à synchroniser. J’ai adoré passer du temps dans les rues de ces villes à explorer et admirer les paysages tout en profitant de l’OST (qui est juste excellente) en fond sonore !
De belles images, mais à quel prix ?
Pas de surprise au niveau des graphismes : ce sont ceux de l’époque et n’ont bénéficié d’aucune amélioration. Cependant, les parties sont fluides et les paysages des régions sont vraiment magnifiques, surtout lorsque les points de vue sont synchronisés. Le tout est tout de même très agréable, même sur une console moins puissante comme la Switch, que vous jouiez en mode portable ou sur TV. Et s’il n’y a pas d’amélioration graphique par rapport à la première version du jeu, le passage d’un jeu à l’autre permet de voir l’évolution des graphismes au fil des années.
Mais malheureusement les graphismes ne font pas tout et il y a quelque chose qui m’a beaucoup dérangé, notamment dans Assassin’s Creed II : la prise en main d’Ezio et de Desmond. Qu’il s’agisse d’escalade, de poursuites ou de combats, le personnage peut également tomber d’un mur, glisser dans le vide ou même tuer le mauvais ennemi lorsqu’on lui dit de faire une action. Heureusement qu’il n’y passait pas tout son temps et qu’il était moins présent à Brotherhood et Revelations, car il avait une façon de m’embêter.
Chaos entre les commandes
Un autre point que j’ai trouvé chaotique est celui des contrôles. Dans Assassin’s Creed II et Brotherhood, on s’habitue à certaines touches pour finir par les changer dans Revelations. Parce que je les ai enchaînés, il m’était difficile de les parcourir lorsque je suis passé au troisième volet et il m’a fallu un certain temps pour mémoriser les nouvelles commandes. Rien de dramatique, mais c’est méchant d’utiliser les touches pendant deux parties complètes pour finir par les voir changées dans la suivante.
Fidèle aux versions originales, cette collection est pour vous si vous recherchez des jeux de longue durée avec de vastes territoires à explorer, ou si, comme moi, vous voulez découvrir trois grands jeux dans un seul package. Et si le manque d’améliorations pourrait en décevoir plus d’un, les DLC et shorts inclus dans la compilation satisferont les fans en quête de temps de jeu supplémentaire !
Test réalisé sur Nintendo Switch
Assassin’s Creed : la collection Ezio
29,99 €
Nous aimons
- Une histoire principale passionnante
- Le nombre de tâches
- Le DLC inclus dans la compilation
- Grandes villes à explorer
- Une excellente bande son
On s’aime moins
- Quelques erreurs de manipulation
- Changement de commandes
- Poids du jeu (35 Go)