En images : un violent orage a traversé la Gironde

Vers huit heures du soir, les communes d’Hourtin et de Lacanau sont touchées. Jean-Marc Signoret, le maire d’Hourtin, témoigne que “les voitures sont trempées par la grêle et qu’il tombe beaucoup d’eau en peu de temps”. Sur le vignoble, Hélène Larrieu, directrice de l’ODG Médoc, Haut-Médoc et Listrac (11.000 hectares), précise que le secteur autour des communes de Lesparre, Civrac et Saint-Germain d’Esteuil aurait pu être touché par la grêle. Aucun rapport précis sur d’éventuels dégâts n’a encore été publié lundi soir. Après tout, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), qui commençait tout juste à identifier les dégâts, estimait “entre 30% et 100% de pertes à Macao et Ludon”. Cependant, il apparaît que l’épisode de grêle le plus violent s’est concentré sur la zone côtière. Un épisode marqué comme à son habitude par des coupures de courant dans de nombreux foyers.

Paysage apocalyptique à Lacanau.

Laurent Aigon

Plantes coupées dans les jardins, ici à Parempuyre

Karine Lacoste

Partout, des grêlons d’une taille impressionnante

Isabelle Primat

La végétation écrasée

Lauriane Henri

À l’intérieur des terres, la tempête a répandu des grêlons, de la taille de balles de ping-pong, voire de balles de tennis. Avec les mêmes témoins partout. Pare-brise étoilés, tuiles fendues, volets, fenêtres, gouttières, abris de jardin ou encore rideaux de piscine ajourés… Dans le nord-ouest de l’agglomération bordelaise, notamment sur un axe Eysines-Bruges, les dégâts matériels sont impressionnants à voir. Les habitants partagent des photos de grêle toutes plus fascinantes les unes que les autres.

Les voitures ont souffert.

Daniel Bozec

Pare-brise cassé à Saint-Médard-en-Jalles

Ninon

“Je me demandais ce qui se passait, c’était un racket”, s’exclame Josyane, qui habite à Eysines, près du golf de Bordeaux. Des photos de dégâts, du verre brisé aux carrosseries cabossées ici et là, se sont succédées en quelques minutes sur la chaîne Whatsapp du quartier. « Au début, j’ai cru que quelqu’un marchait sur le toit ! dit Karine, également d’Eysines, mais du côté de l’avenue de Saint-Médard, inquiète de ces phénomènes climatiques intenses et soudains. “Jusqu’à présent, nous nous sommes échappés”, a déclaré Josyane. “Demain, on sait quoi faire : la déclaration d’assurance.”

Scène de désolation à Hourtin.

Ville d’Hourtin

“On était dans la piscine, on avait de l’eau qui nous tombait sur la tête”, raconte Aude, qui nageait dans la piscine Tissot de Bacalan, dont le toit a subi le passage de la tempête. Heureusement, lundi soir, les pompiers n’ont signalé que des dégâts matériels. A 22h30, plus de 200 interventions liées à la tempête ont été comptabilisées.

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