Burkini dans les piscines : Eric Piolle dit accepter l’interdiction confirmée par le Conseil d’Etat

Interdit par le Conseil d’Etat sur l’autorisation du burkini dans les piscines municipales, le maire de Grenoble, Eric Piolle, a confirmé “prendre acte” de cette décision.

Eric Piolle avait clairement décidé de contre-attaquer quand il le pouvait. Alors que le Conseil d’État a confirmé mardi la décision du tribunal administratif de Grenoble de suspendre le nouveau règlement intérieur des piscines municipales, qui permettait aux femmes de se baigner en burkini, le maire de la ville a confirmé ce mercredi au micro de la CNEWS que en a pris note.

“Le Conseil d’État est la plus haute juridiction administrative, donc évidemment nous respectons cette décision”, a-t-il déclaré. Il nous a prêté une intention, qui est une déviation excessive (de la règle générale), pour des raisons de justification religieuse. Ce n’est pas notre intention, mais nous écoutons son message et nous le respectons”, a poursuivi le maire EELV.

“Encore de belles avancées”

L’ordonnance de la plus haute juridiction administrative du pays a jugé mardi, à l’instar du contentieux administratif fin mai, que “contrairement à l’objectif affiché” de modifier le règlement des sanitaires admis, l’adaptation du texte “n’avait pour but que d’autoriser l’usage du burkini pour satisfaire une revendication religieuse ». Le juge estime que “cela peut affecter le bon fonctionnement du service public” et “porte atteinte” à son “principe de neutralité”.

Eric Piolle avait déjà indiqué mardi que la ville de Grenoble avait pris acte de la décision du Conseil d’Etat, même si elle continuait à défendre le nouveau règlement intérieur des piscines, dont il était porteur. Il a déclaré sur les réseaux sociaux que c’était “malgré tout (un) grand progrès puisqu’il permet, au-delà du point suspendu par le tribunal administratif, l’égalité entre les femmes et les hommes, pour la levée de l’interdiction du monokini”.

La nouvelle réglementation des piscines est pourtant une grande avancée puisqu’elle permet, au-delà du point suspendu par le tribunal administratif, l’égalité entre les femmes et les hommes, en levant l’interdiction du monokini pour les femmes.

— Éric Piolle (@EricPiolle) 21 juin 2022

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