Le syndicat a fait la perche ce samedi après-midi au Castellet. Carlos Sainz (Ferrari), condamné à finir en fond de grille pour avoir changé plusieurs éléments de sa monoplace, a servi de rampe de lancement à Charles Leclerc en Q3.
Se positionnant devant son coéquipier au bout de la ligne droite et au virage de Signes, il a permis au Monégasque de passer sous les 1’31” lors de son dernier tour lancé (1’30’872), trois dixièmes devant Verstappen. (Red Bull) Petite consolation pour Sainz, qui semblait être dans le rythme cette semaine, signant le meilleur temps vendredi en FP2 et ce samedi en Q2. Leclerc occupe la 16e pole position de sa carrière, la même que Verstappen, et la septième cette saison, en douze Grands Prix.
Les Français frustrés
Avant cette stratégie de paiement de la Scuderia, le public du Castellet avait connu deux déconvenues. D’abord en Q1, qui a vu le départ prématuré de Pierre Gasly (Alpha Tauri), mais auteur des essais libres prometteurs de vendredi. Le Français, auteur du 16e temps, partira 14e après les pénalités de Sainz et Magnussen. Esteban Ocon (Alpine) a pris la porte en Q2. Déçu par l’incohérence de sa voiture, bien plus performante dans le GP d’Autriche, il partira en 10e position.
Comme si cela ne suffisait pas, les deux Français partiront derrière leurs coéquipiers Yuki Tsunoda (8e) et Fernando Alonso (7e). Loin devant, Leclerc grimpera devant les Red Bulls et visera une deuxième victoire consécutive après celle acquise en Autriche. Derrière ce trio s’en lancera un autre, 100% britannique, avec Lewis Hamilton (Mercedes) au second rang aux côtés de Pérez, devant Lando Norris (McLaren) et l’autre Silver Arrow de George Russell.