Classement de Shanghai 2022 : Trois universités françaises toujours dans le top 50

L’Université Paris-Saclay perd trois places au 16e rang du classement de Shanghai 2022. ALAIN JOCARD / AFP

Harvard University et Stanford University : Les deux universités privées américaines ont une nouvelle fois remporté les premières places du classement de Shanghai, qui porte sur les activités de recherche en sciences dures des établissements, publié lundi 15 août. Créée en 2003 par l’université chinoise Jiao Tong, la liste est établie depuis 2009 par le cabinet de conseil Shanghai Ranking.

L’Anglais Cambridge cède la troisième place au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et se retrouve à la quatrième place, suivi des Américains Berkeley et Princeton. L’autre fleuron anglais, Oxford, se classe 7e, suivi des Américains Columbia, Caltech et Chicago (10e).

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Vingt-huit des 74 universités françaises (deux de moins qu’en 2021 et 2020) figurent dans ce classement qui a sélectionné plus de 2 500 établissements pour sélectionner les 1 000 meilleures selon six critères :

  • le nombre d’anciens élèves ayant remporté un prix Nobel ou une médaille Fields (10 % de la note globale) ;
  • le nombre d’enseignants-chercheurs lauréats d’un prix Nobel ou d’une médaille Fields (20 %) ;
  • le nombre de chercheurs les plus cités (20 %) ;
  • le nombre d’articles publiés dans les revues Nature et Science (20 %) ;
  • le nombre d’articles indexés dans Science Citation Index Expanded et Social Sciences Citation Index (20 %) ;
  • les performances académiques des enseignants, en utilisant les cinq indicateurs précédents divisés par le nombre d’enseignants-chercheurs permanents (10%).

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Nouvelle génération d’universités

Les quatre universités françaises du top 100, situées en Ile-de-France, perdent toutes leurs places par rapport à 2021 : Paris-Saclay est 16e (- 3 places), PSL 40e (- 2), Sorbonne Université 43e (- 8) et Université Paris Cité 78e (– 5). Cette position “illustre le rayonnement scientifique français au niveau international”, se félicite dans un communiqué la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui voit dans ces résultats “une stabilité”.

Après l’Ile-de-France viennent les universités d’Aix-Marseille, Grenoble-Alpes et Strasbourg (catégorie 100/150e), suivies de Montpellier (150/200e). Viennent ensuite les universités Claude Bernard-Lyon-I, Toulouse-III-Paul Sabatier, Bordeaux et Lorraine, entre les places 201 et 300. Les universités de Toulouse-III-Paul Sabatier (201/300e), Lille (301/400e), Paris-Est Créteil (801/900e) et INSA Toulouse (701/800e) passent dans la catégorie supérieure.

Afin d’étoffer les listes, la France a imaginé en 2018 une nouvelle génération d’universités, appelées établissements publics expérimentaux (EPE), aujourd’hui au nombre de 14. A la suite de rapprochements, voire de fusions entre plusieurs établissements, elles offrent la garantie de masse critique en termes de recherche pour capter l’attention de la société Shanghai Ranking.

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