Conférence de presse surréaliste, engouement populaire surprenant : journée folklorique des Diables Rouges

Alors que le vol des Red Devils vers le Koweït s’est généralement déroulé sans incident, la première journée complète des Red Devils dans le golfe Persique a été… surréaliste !

Tout commence par un voyage en bus, avec journalistes, consultants et techniciens, placés sous le signe tête-bêche. À quatre reprises, le conducteur est revenu sur ses pas, faisant notamment demi-tour sur une autoroute à trois voies. Lorsque la navette nous guide enfin dans le complexe du stade Jabar Al-Ahmad, nous pouvons pour la première fois constater l’enthousiasme des locaux pour notre équipe de football belge. Les regards sont attentifs, les sourires sont là, les téléphones sont prêts à être dégainés. Mauvaise surprise cependant : la foule présente a cru voir débarquer le bus des joueurs… alors qu’il n’y avait en fait que le nôtre. Ce premier épisode annonçait, sans prévenir, une suite mémorable.

Lorsque Lois Openda entre dans la salle pour répondre aux questions de la presse trente minutes plus tard, le buzz est incessant. Même si l’engouement fait plaisir à voir et prête à sourire, le public, en effet, a réussi à entrer aussi, du fait d’une absence, d’ailleurs un peu inquiétante, de contrôle à l’entrée de ce qui ressemble à une salle de presse. . Les gens filment, parlent, saluent, prennent des selfies. L’exact opposé d’une conférence de presse traditionnelle ? En effet.

On devine à peine les paroles prononcées par les intervenants, le responsable de la presse belge Stefan Van Loock hausse logiquement le ton à plusieurs reprises, menaçant d’arrêter cette activité normalement réservée aux médias. Topo similaire pour Leandro Trossard, la réserve de Loïs Openda dans le siège de l’interviewé. Le milieu de terrain de Brighton est naturellement aussi surpris que l’attaquant de Lens. Le tumulte continu durera une vingtaine de minutes, sans compter le début de rush qui empêche Leandro Trossard de quitter la salle pendant un moment. La faute à cette bonne vieille chasse aux selfies, Stefan Van Loock doit cette fois devenir garde du corps.

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