10:19
Perche, commissions… Semaine cruciale pour des postes clés à l’Assemblée nationale
Alors qu’Elisabeth Borne dispose d’une semaine pour trouver un potentiel “accord de gouvernement”, “de LR aux communistes”, selon les consignes d’Emmanuel Macron, une semaine décisive commence au sein de l’hémicycle.
Les différentes forces politiques de l’Assemblée nationale vont devoir s’affronter et s’allier pour occuper différents postes clés au sein de l’hémicycle : présidence, questure, commission des finances… On vous résume dans notre article ces grands rendez-vous de la semaine pour les 577 députés .
10:15
Une femme à Matignon, des femmes présidentes de groupes à l’Assemblée… “C’est la fin d’un certain plafond de verre”, pour la ministre Isabelle Rome
Récemment élues à la majorité pour les plus hautes fonctions de l’Assemblée nationale, Aurore Bergé et Yaël Braun-Pivet forment, avec Elisabeth Borne à Matignon, un trio de femmes au pouvoir, un tel alignement constituant une première. Au total, trois femmes sont présidentes de groupe à l’Assemblée nationale.
« C’est la fin d’un certain plafond de verre, et puis c’est peut-être aussi que les hommes ont compris que les femmes doivent être étroitement associées à l’exercice des responsabilités, y compris des responsabilités maximales, et je pense que les femmes sont très bien placées pour exercer ces hautes responsabilités. ” Isabelle Rome, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a déclaré à RTL.
Il a rappelé au passage que l’égalité entre les femmes et les hommes continuerait d’être la grande cause du quinquennat.
9:42
“Ça n’a pas de sens” : Valérie Rabault jure de rester dans l’opposition et de “ne pas participer au gouvernement”
Valérie Rabault, à qui Matignon se serait offerte en mai dernier, ferme une nouvelle fois la possibilité de participer à un gouvernement.
“Emmanuel Macron nous met la main dessus en l’espace de deux jours. Enfin, honnêtement, ça n’a pas de sens”, a déploré ce matin le député du Tarn-et-Garonne sur France Info. “Nous avons été très clairs : il n’y a pas de coalition mais nous regardons les textes de manière pragmatique”, a déclaré l’ancien chef du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
9:23
Redémarrage de la centrale à charbon de Saint-Avold : pour le Bayou, la France paie “son manque d’anticipation”
“Nous payons le manque d’anticipation, d’ambition dans le renouvellement thermique. Nous le condamnons. Nous entendons développer massivement les énergies renouvelables et le renouvellement thermique.”
S’il faut passer par là c’est parce que “ce gouvernement n’a rien fait depuis cinq ans (…) c’est le résultat de l’inaction climatique”, confie-t-il à LCI.
9:15
“Ce n’est pas à nous de faire un pas”, pour Julien Bayou, des concessions doivent venir du gouvernement
Alors que Yannick Jadot affirmait que les Verts “étaient toujours prêts à s’engager”, Julien Bayou considère qu’il appartient au gouvernement de “faire un pas”.
“Aujourd’hui l’ambition du gouvernement n’est pas là, explique-t-il, j’ai proposé une mesure très simple : mettre 20 milliards d’euros dans la rénovation thermique (…) Quand j’ai dit cela, le président m’a dit “ce n’est pas possible” C’est le manque d’ambition de ce gouvernement (…) Nous n’avons pas à faire un pas”, a-t-il ajouté.
“Le gouvernement ne bouge pas, son ambition n’est pas là”, conclut le secrétaire général des Verts, qui se dit toutefois prêt à discuter.
9:06
Critiquée par son camp, Elisabeth Borne est “la femme de la situation” pour Prisca Thévenaud
Fortement critiquée par la coalition présidentielle, comme François Bayrou, Elisabeth Borne est défendue par Prica Thévenaud.
“C’est une femme expérimentée, compétente et engagée. Au moment politique où il faut se réinventer, dans une société où l’on a de grands défis à relever, c’est la femme de la situation”, assure la députée et porte-parole. de la Renaissance (anciennement LaREM) ce matin sur Sud Radio.
9:06
Vers l’intégration des élus de l’opposition au gouvernement ? « S’engager n’est pas nier », dit Bruno Le Maire
Interrogé sur l’éventuelle entrée au gouvernement d’élus de l’opposition, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a répondu que “l’engagement n’est pas le déni”. Pour lui, il appartient au président élu de la République de « marquer le cadre politique ». “L’engagement doit s’accompagner d’un esprit de décision, et l’engagement n’est pas un déni. Il y a un projet et je suis viscéralement tenu de garder la ligne de notre projet, ce n’est pas non négociable.”
8:57
“Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir un syndicat national”, lance Bruno Le Maire
Interrogé sur les propositions de divers groupes à l’Assemblée nationale, pour baisser les taxes sur les carburants, Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement « discuterait évidemment avec toutes les formations politiques », a-t-il déclaré à RMC/BFMTV, « mais on voit bien qu’il n’y a pas de possibilité accord de gouvernement, pas d’unité nationale possible. »
“Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir une union nationale, nous ne sommes pas en guerre ou dans une situation qui justifie une union nationale”, a-t-il ajouté, “je ne pense pas qu’une coalition soit possible et accessible dans un délai raisonnable .”
8:57
“C’est gonflé !” Bayou punit Total, qui demande aux Français de consommer moins
Le secrétaire d’EELV juge « gonflé », la tribune publiée dans le JDD cosigné par les dirigeants de Total, EDF et Engie qui appellent à un effort collectif et immédiat de la part des Français.
“C’est eux qui appellent les Français à la sobriété, je trouve ça indécent !”, a ajouté Julien Bayou.
Le Vert a rappelé à LCI que Total construisait actuellement l’un de ses plus gros pipelines en Tanzanie.
8:54
Vote de confiance de Borne à l’Assemblée : “il fallait d’abord être élu” aux législatives par Bregeon
Le Premier ministre hésite toujours à se soumettre au vote de confiance des députés après son discours de politique générale du 5 juillet.
“Il l’a d’abord eu (le vote de confiance NDLR) dans sa circonscription quand il a été élu. Maintenant, c’est à lui de prendre cette décision en matière de consultations”, ce matin la juge Maud Bregeon, députée de la Renaissance (ex La REM). au Sénat public.
8:49
Des communistes au gouvernement ? “Pas du tout à l’ordre du jour”, a déclaré Roussel
L’exécutif rêve, pour sortir de la crise, de former une vaste coalition allant des communistes à LR, excluant uniquement les Insoumis et le RN de cette association, Emmanuel Macron considère que ces deux formations ne sont pas des “partis de gouvernement”. .
Fabien Roussel a pourtant décliné cette offre ce matin sur CNews.
“Nous ne pouvons pas participer à un gouvernement qui maintient la logique de continuer à défendre les intérêts d’une minorité, la classe aisée, refusant de rétablir l’impôt sur la fortune, d’augmenter les salaires et les retraites, et envisage même d’abaisser l’âge de la retraite. “, a-t-il développé.
“Participer à un tel gouvernement n’est pas du tout à l’ordre du jour. Mais nous ferons tout pour avancer et ne pas bloquer”, a-t-il conclu.
8:48
En cas de vote de confiance, EELV votera contre, assure Julien Bayou
L’invité de LCI Julien Bayou a appelé la Première ministre Elisabeth Borne à faire face à un vote de confiance à la suite de son discours de politique générale qui devrait avoir lieu début juillet.
Si c’est le cas, « je voterai contre », assure Julien Bayou. En cause : le manque d’effort du gouvernement en matière d’écologie.
“Depuis 5 ans, ce gouvernement a été condamné à deux reprises pour inaction climatique. Comment voulez-vous que nous lui fassions confiance ?”, a-t-il demandé.
8:39
Roussel appelle à l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution pour “sanctifier”
Alors que la Cour suprême américaine vient d’autoriser les États à reconsidérer le droit à l’avortement, Fabien Roussel s’aligne sur la position de l’ensemble du militant de gauche français pour son inscription dans la constitution.
“Une fois que c’est dans la constitution, c’est sanctifié”, a-t-il soutenu. “Nous devons protéger ce droit en l’inscrivant dans la constitution”, a-t-il déclaré.
Reconnaissant que le droit à l’avortement n’est pas encore “particulièrement menacé” en France, il a assuré : “Mais ça pourrait être demain, donc il faut se protéger.”
8:36
« Le but d’un droit de gouverner, c’est de gouverner », insiste Copé et signe
Jean-François Copé prend à nouveau position pour défendre l’entrée des LR dans le gouvernement d’Elisabeth Borne.
“Le but d’un droit de gouvernement doit être de gouverner mais pas d’engager (…) Je dis plus que je ne suis pas candidat pour entrer au gouvernement”, a déclaré ce matin l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy à propos de la France. entre autres.
8:35
Relations avec la France insoumise, commission des finances : Roussel fait le point sur les débats au sein du Nupes
Interrogé sur sa situation au sein du syndicat de gauche, Fabien Roussel n’a pas caché ses déboires avec le leader des Insoumis. “Oui, j’ai des divergences avec Jean-Luc Mélenchon, je ne parle pas la même chose”, a-t-il introduit, illustrant : “Je condamne ses propos sur la police.”
Alors que la gauche se bat avec le RN à l’Assemblée nationale pour l’attribution de la présidence de la commission des Finances, elle a repris la proposition de la socialiste Valérie Rabault d’une “présidence tournante” au sein des Nupes.
8:34
“Il n’y a rien qui puisse signifier une coalition”, estime Julien Bayou
Sommé par Elisabeth Borne de connaître ses intentions d’adhérer à un potentiel “accord de gouvernement”, Julien Bayou, …