Guerre en Ukraine EN DIRECT : Les Russes privés de visa doivent “adresser leurs plaintes au Kremlin”, explique Dmytro Kuleba…

10h51 : Près de Zaporozhye, les locaux ne sont pas à la fête

Un vent fort souffle sur Marganets dans le sud de l’Ukraine. Il provient du fleuve Dnipro, de la centrale nucléaire de Zaporozhye occupée par les troupes russes, où Kyiv et Moscou s’accusent mutuellement de bombardements. Marganets n’est qu’à treize kilomètres, de l’autre côté de la rivière. La ville verdoyante au sommet d’une colline reste sous contrôle ukrainien, mais la station de l’ère soviétique est visible dans les broussailles.

“Tu sais, si on meurt, ça arrivera dans une seconde, on ne souffrira pas”, veut croire Anastasia, 30 ans. “Ça me rassure de savoir que mon fils et ma famille ne souffriront pas”, poursuit-elle, effrontée, poursuivant ses achats. Le centre de cette ville industrielle, qui comptait 50 000 habitants avant-guerre, est animé et semble contredire les rumeurs alarmistes qui circulent sur l’état des six réacteurs de la centrale.

“J’ai peur pour mes parents, pour moi. Je veux vivre et profiter de la vie”, déclare Ksenia, 18 ans, en servant les clients d’un kiosque à café le long de la principale rue commerçante. “Nous avons constamment peur. Et l’information dit que le La situation à l’usine est très tendue, de sorte que chaque seconde est plus terrible.”

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