Le meurtre de Lola : bipolaire, mauvaise graine, malin… Ce que la sœur aînée de Dahbia B. a dit aux enquêteurs

L’essentiel La personnalité de la jeune femme qui a avoué le meurtre barbare de la petite Lola est au centre de toutes les interrogations. Sa sœur aînée, qui vivait avec lui à Paris depuis juin, s’est confiée aux enquêteurs.

La personnalité et le profil de Dahbia B. commencent à se préciser, selon les informations du Monde. La sœur aînée de la jeune femme soupçonnée d’avoir tué Lola à Paris mi-octobre s’est confiée aux enquêteurs et a donné des informations, la qualifiant de “bipolaire” notamment.

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Dahbia B., la cadette de la famille, est “la mauvaise graine”, comme l’a confié l’aînée aux enquêteurs. « Elle cause toujours des problèmes. Malgré un CAP de restauration, la jeune femme est sans profession. Il vit de petits boulots et de l’aide de ses sœurs. Lors de son interrogatoire, il admet qu’il fume parfois des joints et boit de l’alcool en petites quantités. Dahbia B. vit avec une de ses sœurs qui habite au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ou avec l’autre à Paris. Selon les informations de nos confrères, Dahbia B. est “tranquille” et “apathique” lors de son interrogatoire. Elle répond aux questions “laconiquement et superficiellement”, confie le chercheur chargé de poser les questions. La jeune femme est dans cet état depuis la perte de ses parents. “Tout a changé”, dit sa sœur. Il ne s’en est pas remis et aurait “fait une sorte de dépression”.

“Elle est inutile, ma soeur”

D’autre part, la sœur dépeint Dahbia comme “intelligente”, avec une “forte personnalité”, qui finit toujours par obtenir ce qu’elle veut. Dans sa déclaration, elle est parfois plus dure dans ses propos : « Elle sort. Elle entre. Elle est inutile, ma sœur. J’ai honte quand je l’ai fait sortir avec moi. La sœur aînée gronde la sœur cadette parce qu’elle veut être riche mais ne cherche pas d’emploi. “Pour moi, c’est bipolaire : parfois je ris, parfois je ne ris pas. Ça change tout le temps”, a-t-il fini par confier aux chercheurs.

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Le Monde explique que, selon l’aînée, les premiers délires de Dahbia remontent à juillet. En effet, un mois plus tôt, l’aîné s’est installé au 119 rue Manin à Paris, et héberge souvent Dahbia. C’est là, selon les aveux de la jeune femme, que la petite Lola a été assassinée. Au cours de cette coexistence, l’aînée se souvient d’un épisode troublant de septembre au cours duquel Dahbia l’a réveillée en pleine nuit pour lui dire : « J’ai un message. Ils vont me tuer. Ils vont me tuer à 16.” Dans les derniers mois avant le meurtre, Dahbia aurait donc été en proie à des délires qui remettent en cause sa santé mentale. Le point clé au cœur de cette affaire.

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