Les quatre clés pour améliorer la productivité des employés dans un environnement virtuel

Alors que 65 % des travailleurs disposent de plateformes de collaboration numérique (Teams, Zoom, Google Meet, Jitsi Meet, etc.), près des deux tiers reconnaissent qu’elles le sont “saturé“de ce type d’outil par rapport à un précédent. C’est le premier constat de l’enquête annuelle de Deloitte sur le lieu de travail numérique et hybride, menée auprès de 536 travailleurs belges.

Le cabinet d’audit et de conseil note également que 60 % des salariés ne se sentent pas capables de personnaliser ces outils numériques en fonction de leurs exigences et de leurs préférences. Une difficulté d’adaptation qui pourrait nuire à l’efficacité d’une entreprise…

Alors, comment encouragez-vous le travail d’équipe dans un environnement de travail virtuel ou hybride ?

Améliorer l’efficacité des réunions

La plupart des répondants estiment que les réunions, facteur essentiel de productivité au sein d’une organisation, ne sont pas suffisamment préparées et que leur comportement n’est pas assez clair. Résultat : la plupart des travailleurs (84 %) effectuent plusieurs tâches pendant les réunions.

De plus, si les plateformes de collaboration numérique semblent favoriser le travail d’équipe – comme l’indiquent 65% des travailleurs interrogés – elles ne doivent être ni trop ni trop diversifiées.

Par conséquent, il est crucial que les entrepreneurs facilitent la transition vers de nouvelles plateformes. “Les entreprises doivent (…) guider les équipes pour choisir le meilleur canal pour chaque type d’interaction (réunion formelle, chat informel, partage de fichiers…), car cela crée des opportunités de collaboration pour les équipes.“, déclare Steven Plehier, Deloitte Human Capital.”Ces directives claires de travail et d’équipe ont un effet positif (…) sur la perception d’une culture de réunion efficace.

Soutien et présence du supérieur

Par conséquent, l’exemple doit venir d’en haut. Ou, “selon 40% des répondants, les supérieurs ne donnent pas toujours le bon exemple“, poursuit Steven Plehier. Un leadership fort, cependant, signifie une culture de travail efficace.

Par conséquent, les chefs d’équipe doivent être disposés à écouter les questions, les commentaires et les réactions de leurs subordonnés. Une attitude qui permet de surmonter les éventuels défis posés par le nouvel environnement de travail virtuel ou hybride.

Impliquer et motiver les travailleurs

L’étude Deloitte montre également que seulement un travailleur sur quatre déclare se sentir très impliqué dans son travail. Et le cadre hybride tend à renforcer le sentiment de déconnexion avec l’organisation. Pas plus et pas moins de 60% des répondants déclarent se sentir moins connectés à l’organisation du fait de la configuration hybride de l’environnement de travail.

Trop d’entreprises ne donnent pas la priorité à une stratégie d’emplois numériques, ce qui est une occasion manquée, car cette stratégie aide à ouvrir la voie à des travailleurs plus productifs et engagés.déclare Yves Van Durme, responsable de la transformation organisationnelle de Deloitte Belgique.

Gérer le changement

Enfin, un travailleur sur cinq pense que son organisation ne met pas en place de solutions qui stimulent l’apprentissage quotidien des outils virtuels.

Toujours selon les interviewés, l’adoption et l’adaptation au nouvel environnement de travail peuvent être favorisées par quatre éléments principaux : un patron attentif qui soutient son équipe ; une vision claire des objectifs et de la stratégie de l’organisation ; des outils personnalisables adaptés aux besoins et aux préférences ; et des outils qui encouragent le travail d’équipe.

En créant un environnement psychologiquement sain pour ses employés, une organisation stimule l’adoption de nouvelles façons de travailler et favorise ainsi une meilleure productivité.

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