L’astronaute français Thomas Pesquet s’est rendu lundi au Planétarium de Bruxelles pour rencontrer des élèves du primaire et leur insuffler le goût des sciences. La conférence était organisée par la Politique scientifique fédérale (BELSPO) en partenariat avec l’Agence spatiale européenne (ESA).
L’astronaute Thomas Pesquet lors de sa visite © Belga Image
L’après-midi a débuté sur un ton ludique avec le lancement de fusées à eau dans la plaine de l’Atomium. Une fois au Planétarium, Thomas Pesquet a commenté un film sur son expérience dans l’espace. Les jeunes hommes ont pu lui poser des questions sur le quotidien d’un astronaute en orbite.
L’astronaute de 44 ans a répondu aux questions des journalistes lors d’une conférence de presse, en compagnie de Thomas Dermine, secrétaire d’État à la Politique scientifique. « L’accueil de cette personnalité a un impact sans précédent pour la promotion des études scientifiques auprès des jeunes », a déclaré M. Dermine. “Les enfants peuvent s’inspirer du parcours de Thomas Pesquet pour travailler dans l’astronomie dans le futur après des études scientifiques.”
L’astronaute entend bien inspirer les générations futures. “Je suis venu ici pour leur demander de profiter des opportunités qui s’offrent à eux. L’espace fait rêver et reste donc un moyen de sensibiliser les jeunes à toutes sortes d’enjeux qui se poseront dans le futur.”
Parmi ces enjeux, le changement climatique est crucial. “L’espace nous permet de prendre conscience que le changement climatique n’est pas une opinion politique, c’est un fait qui est en train de se produire”, a déclaré Thomas Dermine, qui estime que la recherche spatiale a un rôle à jouer dans ce domaine. Le secrétaire d’Etat a également réaffirmé la volonté de la Belgique d’investir dans l’ESA. “Nous voulons continuer dans le jeu de la recherche spatiale”, a-t-il conclu