On fait le point sur les principaux changements qui entreront en vigueur lundi prochain.
Le taux du Livret A passe à 2%…
Après une hausse historique au 1er février, le taux de rémunération du livre A passera à 2 % conformément à la proposition du gouverneur de la Banque de France chargé du calcul semestriel.
Le Llibret A atteindra ainsi son plus haut niveau depuis 2011 : il était alors de 2,5 % puis il n’avait fait que baisser pour atteindre le taux historiquement bas de 0,5 % de 2019 à 2021.
Toutefois, ce taux historique ne compensera pas l’inflation, mesurée par l’Insee à 5,8 % sur un an en France en juin.
… et celle du LEP à 4,6%
Réservé aux personnes dont les revenus ne dépassent pas certaines limites, le Compte d’Estalvi Populaire (LEP), quant à lui, verra son taux passer de 2,2% à 4,6%, là encore conformément à la proposition de la Banque de France.
Le salaire minimum est de 1 329 euros nets par mois
Il n’y a pas que le Llibret A qui bénéficiera d’une hausse de 2% : le Smic, dopé mécaniquement par l’inflation de juin, inquiète aussi. Outre la revalorisation annuelle au 1er janvier, le Smic est effectivement majoré en cours d’année du montant de l’inflation de 20% pour les ménages aux revenus les plus faibles, si celle-ci dépasse 2% par rapport à la dernière majoration.
Ayant atteint 2,01% d’inflation, le salaire minimum mensuel pour un travailleur à temps plein passe ainsi “de 1.302,64 euros à 1.329,06 euros” net, a indiqué le ministère du Travail. Le salaire horaire minimum évolue, “de 8,58 euros à 8,76 euros”.
Il s’agit de la quatrième augmentation du Smic en moins d’un an, la dernière intervenue le 1er mai, avec une hausse de 2,65 %.
+3,5% des salaires des fonctionnaires, mais pas dans l’immédiat…
Patience pour les 5,7 millions de fonctionnaires : La hausse de 3,5 % de leur indice ne se verra pas dans la masse salariale de juillet. En raison de limitations logistiques, le changement ne sera visible qu’à partir d’août, bien qu’il soit rétroactif.
Par exemple, cette augmentation de salaire devrait signifier une augmentation mensuelle de 45 euros pour un réceptionniste en début de carrière.
La remise à la pompe évolue
Le gouvernement aime les extensions : Après le bouclier tarifaire, c’est la remise à la pompe de 18 centimes qui bénéficie d’un sursis. Alors qu’il devait s’arrêter fin juillet, il reste finalement et bénéficiera d’une hausse de deux mois, passant de 18 à 30 centimes le litre en septembre et octobre, à 10 centimes en novembre et décembre.
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies ou autres traceurs.
En cliquant sur “J’accepte”, des cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez en visualiser le contenu (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez le dépôt de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous avez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données. Gérer mes options
J’accepte J’accepte tous les cookies
Le conseil scientifique n’est plus là
Ce dimanche 31 juillet met également fin à l’état d’urgence sanitaire, qui permet au gouvernement de prendre des mesures coercitives comme limiter les déplacements ou imposer des quotas aux établissements publics, et avec lui la disparition du conseil scientifique.
Ce dernier n’a pour l’instant pas de successeur officiel, mais il pourrait être prochainement remplacé par un nouvel organe de veille, d’anticipation et de conseil face aux nouvelles crises sanitaires.