Bordeaux : “Dès le début, ça pue”, Dugarry en veut à “tant de monde”, dont Alain Juppé

Sollicité par Sud-Ouest après la relégation confirmée en National 1 des Girondins de Bordeaux, Christophe Dugarry est revenu sur la vente à Gérard Lopez, un dossier dans lequel “les dés étaient pipés” selon lui. L’ancien joueur du club est en colère contre “tant de monde”, dont l’ancien maire Alain Juppé.

Formé à Bordeaux, Christophe Dugarry est forcément, comme de nombreux fans, attristé par la situation actuelle de son club fétiche. La commission d’appel de la FFF et de la DCNG a validé ce mardi la relégation des Girondins en National 1, eux qui devaient initialement évoluer en Ligue 2 après une relégation sportive.

Une saison seulement après la reprise du club par Gérard López, Bordeaux est au bord de la faillite. “C’est terrible. Ça me laisse sans voix. Ça me fait mal au cœur. Cela veut dire que même si nous étions restés en Ligue 1, nous aurions dégradé en Ligue 2″, a déclaré Dugarry au Sud-Ouest. Je n’aurais causé aucun problème. différence. Je suis en colère contre tant de gens.”

Dugarry est en colère contre Alain Juppé

La sanction pour Bordeaux est tombée pour des raisons économiques. “Cette décision injuste est inacceptable et incompréhensible”, a dénoncé dans la foulée le président Gérard López, dans un communiqué du club jusqu’au bout et c’est pourquoi nous avons décidé de faire appel de cette décision inique”.

“Je ne sais même pas s’il faut blâmer Gérard Lopez, a déclaré Christophe Dugarry. Je blâme surtout Alain Juppé (maire de Bordeaux jusqu’en 2019, ndlr). Dès le début, on savait que les dés étaient pipés. En prêt d’un autre fonds d’investissement avec une société extérieure (ndlr : GACP en 2018) qui gérait le club.Dès le début, ça puait.M6 et Nicolas de Tavernost voulaient quitter le club et Alain Juppé n’a pas mis son veto à cette vente.il aurait dû fermer sinon.Le premier le scandale, il est là et ça me dérange toujours. »

L’été dernier, Gérard López avait déjà sauvé Bordeaux de la relégation en Ligue 2, apportant des garanties financières en rachetant le club au scapulaire. Cependant, les créanciers américains KingStreet et Fortress maintiennent la dette du club (52 millions d’euros). Désormais, la survie des Girondins est “en danger”. Le club a toutefois indiqué dans son communiqué qu’il avait “présenté un projet considéré par tous les professionnels comme solide et qui répond point par point aux attentes exprimées par la commission en première instance”, estimant qu’il avait les “moyens financiers pour participer au championnat de Ligue 2 la saison prochaine, avec le budget le plus élevé de cette ligue.” Mais en attendant la décision des dernières ressources, c’est bien une saison en National 1 que Bordeaux doit préparer.

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