Cette maladie cause la mort de 1 796 000 personnes par an. A l’occasion de la Journée mondiale du cancer du poumon, la Fondation contre le cancer rappelle que c’est aussi le plus facile à prévenir. Ce cancer est le plus meurtrier de Belgique avec près de 6.000 décès par an. Sur les 71 651 cancers enregistrés dans notre pays en 2019, 8 874 étaient du poumon, soit une proportion de 12 %.
Près des deux tiers (5 624) touchent des hommes, souvent âgés de plus de 65 ans. Les femmes de plus de 55 ans sont également à risque.
Le tabac est la principale cause de ce cancer. En fait, neuf cancers du poumon sur dix seraient évités dans un monde sans tabac. C’est pourquoi la Fondation met tout en œuvre pour réduire le nombre de fumeurs, notamment grâce à son service gratuit Tobaccostop.
Grâce aux dons, elle finance la recherche et la prévention. Cette année, le projet du professeur Anneliek Snoeck de l’Université d’Anvers en collaboration avec le professeur Nackaerts de l’Université de Louvain vise à convaincre les (ex)fumeurs de passer le test.
Un financement de 249 780 € sera alloué sur quatre ans pour poursuivre ce projet. L’objectif sera d’identifier les personnes cibles et de définir les bonnes pratiques de dépistage.
“La détection précoce du cancer du poumon peut sauver des vies. Cela n’est utile que pour les (anciens) fumeurs à haut risque. Nous pouvons faire un premier pas vers la mise en place d’un programme de dépistage dans la population”, déclare le professeur Anneliek Snoeck de l’Université d’Anvers.
La Fondation Cancer rappelle que le dépistage ne remplacera jamais la mesure la plus efficace contre ce cancer : ne pas fumer.