Lancé à Noël dernier, le télescope James Webb, destiné à remplacer (en partie) le vieillissant télescope Hubble, a enfin atteint sa destination finale. Après une phase de configuration, de tests et de réglages, la NASA est enfin prête à diffuser les premières images captées.
Le rendez-vous est pris pour le 12 juillet 2022, et voici tout ce qu’il faut savoir pour ne pas rater l’événement.
Comment assister à l’événement en direct ?
La NASA organisera un événement spécial en temps réel sur sa chaîne YouTube. Le début de l’émission en direct est prévu à 16h30, heure de Paris.
Si vous préférez regarder les images en silence à votre rythme, la NASA les publiera également une par une (pour entretenir le suspense) sur cette page. Qu’attendre des premières images ?
Les images préliminaires publiées jusqu’à présent ne sont que le résultat de l’étalonnage de l’appareil. Du coup, difficile de deviner quelles seront les premières « vraies » images.
Présenté comme innovant et révolutionnaire, ce projet de 10 milliards de dollars suscite de nombreuses attentes de la part de la communauté scientifique, extrêmement curieuse de découvrir les possibilités d’un appareil qui promet la découverte de choses auxquelles les gens n’auraient jamais pensé.
Ce que vous devez savoir sur l’imagerie infrarouge
James Webb travaille principalement dans le spectre infrarouge. C’est-à-dire qu’il détecte les longueurs d’onde en dehors du spectre visible pour les humains.
Conçu pour couvrir une large gamme d’infrarouges, il permettra l’observation d’objets extrêmement éloignés. En effet, comme un élastique qui s’étire, les longueurs d’onde s’allongent avec la distance jusqu’à sortir du domaine observable par Hubble avant d’atteindre celui de Spitzer.
Ce haut débit permettra à James Webb de voir le ciel comme jamais auparavant. En comparaison, ce serait comme regarder le ciel depuis un endroit isolé, loin de toute lumière artificielle au lieu de le regarder depuis un parc parisien.
Comparaison entre une image prise dans le spectre visible et une dans le spectre par Hubble. A noter que le James Webb est bien plus performant que le Hubble infrarouge. Crédit : NASA/ESA
Ce nouvel outil devrait permettre aux scientifiques d’observer des phénomènes qui leur avaient échappé jusqu’alors, vérifier (ou non) la théorie autour de l’histoire du Big Bang, et pourquoi pas nous aider à savoir si nous sommes seuls (ou pas) au monde.
- Rendez-vous le 12 juillet à 16h30 pour assister au début de l’histoire du télescope James Webb.
Article CNET.com adapté par CNETFrance