Mis à jour le 14 août 2022 à 15h07
Publié le 14 août 2022 à 15h03 par Emelina Dom
Attention, ce n’est pas une simulation. Alors que nous sommes toujours à la recherche du “monde d’autrefois”, il semblerait qu’un nouveau virus ait été découvert en Chine. L’information plutôt angoissante a été relayée ce mardi 9 août 2022 dans le journal Tarpei Times.
Il nous a fait frissonner en ce début d’été, mais le Coronavirus n’a pas gâché les vacances. Aujourd’hui, le taux de contamination a baissé, même si le virus est toujours présent dans notre pays. Au 13 août 2022, plus de 20 000 nouveaux cas ont été confirmés, selon les chiffres de Santé publique France. Soyons tout de même prudents avec la rentrée… sans oublier que la variole du singe inquiète les scientifiques. Et au milieu de ces nouvelles encourageantes, un nouveau virus a été identifié en Chine.
Un virus qui peut être transmis des animaux aux humains
En effet, un nouvel agent pathogène a été détecté dans le pays grâce aux travaux de scientifiques taïwanais, comme le rapporte le Tarpei Times du mardi 9 août 2022. Cette découverte intervient à un moment où les tensions sont extrêmement vives entre les deux pays. Une première annonce avait déjà été faite le dimanche 7 août 2022, selon nos confrères de Cnews. À l’époque, les Centers for Disease Control ont déclaré la surveillance de l’hénipavirus de Langya (LayV), surnommé “Langya”.
Jusqu’à présent, 35 personnes ont été infectées à Shangdong et Henan, dans l’est de la Chine. Selon les premières informations des scientifiques, ce virus serait transmissible de l’animal à l’homme. Des patients contaminés (principalement des agriculteurs) auraient été en contact avec des animaux. Ils présentent les symptômes suivants : fièvre, fatigue, toux, perte d’appétit, douleurs musculaires, maux de tête et vomissements, toujours selon le journal taïwanais.
Un virus différent du Sars-Cov-2
Les scientifiques pensent que la musaraigne serait l’hôte principal de ce virus, selon nos confrères du Huffington Post. Les chiens et les chèvres sont également porteurs. Aucun décès n’est à déplorer pour le moment, mais on soupçonne que le “Langya” a endommagé les organes. Bien que ses symptômes puissent nous rappeler le Coronavirus, les deux ont peu en commun.
“S’il n’y a pas de transmission de personne à personne, il est difficile d’imaginer une véritable épidémie car tout le monde n’est pas exposé aux musaraignes”, a déclaré le professeur de l’UCI François Balloux dans un tweet rassurant. Langya appartient à la famille des hénipovirus. Il est classé au niveau de biosécurité 4 et se transmet par des microgouttelettes respiratoires, selon l’Organisation mondiale de la santé. De leur côté, les scientifiques taïwanais travaillent à la mise au point d’un test pour détecter ce nouveau virus.
Un nouveau virus zoonotique appelé Langya henipavirus (LayV) a été caractérisé. Jusqu’à présent, 35 cas humains ont été découverts dans 2 provinces chinoises. La première infection humaine identifiée remonte à 2018. Elle ne se propage donc pas rapidement chez l’homme.1/https://t.co/h638Idc8Fepic.twitter.com/px8cAoJHwm
– Prof François Balloux (@BallouxFrancois) 9 août 2022