Variole du singe : Confiné, Renaud évoque sa maladie et la stigmatisation d’une communauté

Origine de la variole du singe

Variante de la variole, la monkeypox a été découverte en 1958 dans un laboratoire danois chez des macaques importés de Singapour.

Ce virus est une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui se transmet de l’animal à l’homme. Contrairement à son nom, les hôtes originaux du virus sont différents types de rongeurs que l’on peut trouver en Afrique de l’Ouest et du Centre.

D’autres animaux infectés, comme les antilopes ou les écureuils par exemple, peuvent également transmettre le virus à l’homme par morsures, mauvaise cuisson de la viande, manipulation des carcasses, etc.

Transmission et stigmatisation

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cette maladie se transmet d’une personne à l’autre par contact étroit avec une personne présentant une éruption cutanée (face à face, peau à peau, bouche à bouche, bouche à peau, relations sexuelles rapports).

L’OMS précise entre autres que les objets infectés par une personne malade (vêtements, literie ou serviettes, appareils électriques, etc.) peuvent être des vecteurs de contamination dans une moindre mesure.

Je trouve qu’il y a eu beaucoup de stigmatisation, surtout dans certains médias.

Si l’épidémie actuelle touche majoritairement les hommes en couple homosexuel, Renaud regrette la stigmatisation de la communauté à laquelle il appartient : « Il me semble qu’il y a eu beaucoup de stigmatisation, notamment dans certains médias. J’ai lu et entendu des discours qui questionnaient une sorte de libéralisation ou de banalisation des pratiques sexuelles comme cause du virus Honnêtement, lire ce genre de chose en l’an 2022, alors qu’on a pourtant traversé plusieurs épidémies, notamment celle du VIH dans la communauté homosexuelle… C’est m’a mis en colère parce que je trouve cela complètement inapproprié et contre-productif.”

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