Patients homosexuels : la variole du singe déclenche la résurgence du « traumatisme des années de sida »

Par Agnès Leclair

Publié il y a 46 minutes, Mis à jour il y a 45 minutes

Un homme se fait vacciner à Paris, le 27 juillet 2022. ALAIN JOCARD / AFP

TÉMOINS – Particulièrement touchés par cette maladie, ils font état d’une gestion chaotique par les pouvoirs publics.

Tout a commencé avec des boutons. Dans les bras, les jambes, les organes génitaux. Des symptômes qui alertent immédiatement Sébastien, un Francilien de 32 ans, déjà bien informé sur la variole du singe, le premier week-end de juillet. “J’ai immédiatement appelé le 15 pour savoir quoi faire. Comme je leur ai dit que j’étais gay, ils m’ont référé pour un test d’infection sexuellement transmissible (IST). J’ai coché toutes les cases des symptômes de la variole du singe, mais ils ne m’ont pas écouté ,” il dit. Fièvre, fatigue, courbatures, maux de tête et ganglions gonflés au niveau de l’aine : d’autres signes de la maladie apparaissent dans les jours qui suivent. Après un appel inutile à un médecin, Sébastien s’est rendu lui-même aux urgences « maladies infectieuses » d’un hôpital pour s’en assurer. Sans surprise, le résultat tombe : la variole du singe. Commence alors une longue période d’isolement de trois semaines en pleine canicule, difficile à vivre sur le plan psychologique…

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