Si la pluie ne tombe pas très rapidement en quantité suffisante, le trafic sur le Rhin risque d’être perturbé. La rivière, en étiage depuis plusieurs semaines, vient d’atteindre son seuil de navigabilité dans sa partie libre, en aval d’Iffezheim, qui marque la fin de la zone canalisée. A la station de jaugeage de Kaub, près du rocher de la Lorelei, là où le Rhin est au plus bas, l’échelle vient de descendre sous la barre fatidique des 40 cm, qui est le seuil minimum pour autoriser la circulation des barges, et encore, tant que ils ne sont que peu chargés.
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38 cm de profondeur au sud de Coblence
La largeur, à environ 30 kilomètres au sud de Coblence, est tombée à 38 cm en début de soirée vendredi et devrait continuer à baisser à environ 35 cm lundi, selon les données et les prévisions de l’Autorité fédérale des routes navigables. En dessous de 40 cm, “nos péniches ne pourront plus naviguer en toute sécurité et, pour des raisons de sécurité, nous devrons interrompre largement notre navigation sur le Rhin supérieur et moyen”, a prévenu vendredi sur son site la société de transport Contargo, qui notait qu’aucune amélioration n’était attendue prochainement.
La perspective d’un arrêt partiel du trafic sur ce fleuve, l’un des plus fréquentés au monde, est un problème supplémentaire pour les entreprises alsaciennes et allemandes qui utilisent cette voie d’eau pour s’approvisionner et écouler leurs produits. Pour eux, la situation est tendue depuis plusieurs semaines. Afin de continuer à naviguer, les navires ont dû réduire progressivement leur charge. Depuis la mi-juillet, ils n’ont été chargés qu’au tiers voire au quart de leur capacité pour ne pas toucher le fond du fleuve.
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Baisse de la production d’électricité
L’arrêt de la navigation constituerait également une contrainte supplémentaire pour l’industrie allemande, déjà mise à l’épreuve par la crise du gaz russe et la hausse des prix de l’énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine. Environ 4 % des marchandises sont transportées par voie maritime en Allemagne. Le fleuve avait aussi repris de l’importance ces derniers mois car, afin de réduire sa dépendance principalement au gaz russe, l’Allemagne veut miser davantage sur le charbon.
La baisse du niveau du Rhin a également un impact sur la production d’énergie. Un débit trop faible oblige les centrales hydroélectriques à réduire leur production. Depuis le début de l’été, les centrales rhénanes ne fonctionnent que par intermittence.
La sécheresse de 2018, qui a vu la profondeur de référence du Rhin à Kaub chuter à 25 centimètres en octobre, a réduit le PIB allemand de 0,2 % cette année-là, selon Deutsche Bank Research.